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Et si on nous prenait pour des blaireaux ?

Pratiques marketing pour tromper le consommateur ... ( pas que )

Le blaireau, animal très intéressant et utile, bien qu'en compétition avec l'agriculture intensive, a pris le rôle de quelqu'un d'un peu bête dans la fameuse expression.


Ce qui nous donne l'occasion de lister des produits et surtout de pratiques marketing destinées à nous faire prendre des vessies pour des lanternes, ce que "nous" faisons allègrement au regard des bénéfices engendrés grâce à du vent publicitaire.


L'eau minérale en bouteilles :

Comment vendre un produit sans valeur ajoutée autre que de faire croire aux consommateurs que c'est mieux de boire du plastique ? Magnifique réussite capitaliste et publicitaire : une arnaque entrée en tradition ...

Pureté, minceur, bonne pour la santé, le teint, finesse, rajeunissante, minérale, naturelle, autant de faux arguments habilement mis en scène auxquels les moutons adhèrent.


La lessive :

Pour une fonction facile à remplir, les multinationales déploient des trésors d'avantages artificiellement mis en avant pour nourrir les messages marketing ...

La créativité des publicistes est infinie pour faire passer un produit "banal" pour un must, au travers d'une histoire


Le parfum :

Du blabla, du blabla et de la chimie organique.

Côté blabla, on nous raconte des contes à dormir debout pour nous faire rêver, on nous montre des emballages magnifiques qui suscitent l'envie dans les cerveaux reptiliens.

Côté réalité : un parfum est un mélange précis de substances olfactives, parmi une infinité de possibilités. Aucune réelle difficulté si ce n'est de trouver l'accord qui va plaire à un maximum de gens conditionnés à sentir "bon".

Enorme réussite de la part des acteurs de ce domaine, qui engrangent des masses de profits, en surfant sur la mode et le paraître.


Le gaz ou le carburant :

Une manne transformée en dollars qui pille des millions d'années de vie sur terre et qui détruit l'atmosphère, les sols, les océans et les vies qui les habitent, et qui réduit l'humanité à une forme d'esclavage. Pour obtenir le confort, pour faire mieux que le voisin, parce que je le mérite bien, les voitures, avions et autres paquebots de croisière, les piscines, les smartphones, la malbouffe (etc...) sont les instruments multipliés par milliards qui créent des dommages immenses à la planète telle que nous la connaissons.

Et là, pas besoin de marketing, il est payé par les marques de voitures, les compagnies aériennes ou les croisiéristes. Et pourtant, on a droit à de beaux mensonges sous forme de greenwashing pour faire accepter les centaines de milliards qu'empochent quelques personnes, pas toujours bien intentionnées.


Qui nous a fait entrer dans cette spirale ? les scientifiques qui inventent et découvrent les principes, les techniciens qui permettent de les appliquer, les banquiers qui financent, les propriétaires qui hébergent, les exploitants qui organisent, les actionnaires qui spéculent, les états qui autorisent ça ou bien les consommateurs qui gaspillent à longueur de vie ? Les responsabilités de qui ( le "on" ) nous prend pour des blaireaux sont partagées, pour le coup.


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Avant tout, si on revenait aux vraies valeurs, si on devenait adultes en faisant plus appel à la raison et moins à la facilité ... en étant honnêtes et cohérents ...

Et en faisant des choses justes, équitables, respectueuses, en pesant les conséquences de ses actions et de ses décisions, en sortant des illusions si sympathiques qu'on nous proposent insidieusement et continuellement.

Ou bien, si on nous prenait pour des blaireaux parce que "Nous sommes des blaireaux"?



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